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jeudi 20 septembre 2018

Contraintes affectant le stage pédagogique

Lors du passage au stade clinique, les étudiants de médecine dentaire auront la joie d'atteindre enfin la partie pratique de leur filière. Mais malheureusement, cette joie sera gravement brisée juste après quelques mois du début des séances pratiques ou les stages.



Les stages obligatoires, qui sont inclus dans le programme de formation universitaire de la filière dentaire. Se déroule dans l'internat dans les services de l'établissement hospitaliers attachés à l'université, et qui seront sanctionnés par les modalités conventionnelles.
Ce stage de l'internat comme les séances de TP sont controlés par les lois et les règlementations qui gèrent les études.
Malheureusement, ils sont aussi limités par le volume horaire, le matériel disponible et le nombre de fauteuil accessible aux étudiants. Et cela aura une influence négative lourde sur la formation de l'étudiant.
On cite les causes comme suit :


Certains cliniques hospitalo-universitaires présentent un nombre réduit de fauteuils accessibles aux étudiants, ce qui oblige les encadreurs à faire des répartitions injustes comme partager des binomes ou des trinomes sur chaque fauteuil. Cela veut dire que chaque séance un étudiant va travailler à tour de role, et aussi le volume horaire programmé sera partagé et réduit à moitié ou au tier pour chaque étudiant.

Une autre contrainte est le matériel (Instrumentation, Radiographie, etc.). On voit aussi dans certains cliniques le manque d'instruments rotatifs (turbines, contre-angles) et manuelles (sondes, limes), et cela est due au manque de responsabilité du staff clinique (enseignants, praticiens, agents de stérilisation et meme les étudiants) qui ne respectent pas les consignes d'utilisation et de sécurité du matériel. Ce qui accélère l'usure et la défectuance de l'instrument.

Un cas particulier on le remarque pour les petits instruments (fraises rotatifs et les limes endodontiques). Certains praticiens et étudiants au lieu de mettre ces instruments utilisées après la fin de l'acte dans les endroits appropriées (éponges et boites de transport), ils les laissent trainer sur le plateau de travail qui sera vider directement dans le bac de lavage sans faire attention par les agents de stérilisation. Ce qui cause une perte d'un nombre massive de ce genre d'instruments chaque année.

Le manque de matériaux consommables (matériaux d'obturation, films radiographiques, matériaux prothétiques, etc.) va imposer une réduction des cas données à chaque patient. Il y a aussi des services qui suspendent leurs activités à cause de ce manque, ce qui va aussi suspendre la formation pratique de l'étudiant.

La présence modeste des appareils de radiographie est aussi un facteur majeur, on voit des services d'OCE et de Parodontologie qui ont un nombre de cones radiogènes inférieurs à 4 voir meme zéro. Et aussi l'absence de la Panoramique dentaire dans des services de Pathologie bucco-dentaire et d'ODF ou son indication est primordial.
Le manque d'appareils radiographiques dans le service d'OCE ou son utilisation est obligatoire (radiographie pré-opératoire en rétro-coronaire ou rétro-alvéolaire) va obliger les étudiants à faire la queue sur l'appareil disponible et vont dérranger leurs patients par les déplacements à l'appareil si il est fixé. Et par conséquant, réduction du temps de travail par ces pratiques.
L'absence d'appareils radiographiques dans les services de Pathologie bucco-dentaire et d'ODF (ou on demande beaucoup les clichés Panoramique et TLR) va obliger le patient à se déplacer chez les radiologues libéraux dont les services sont couteuses. Et souvent les patients s'en marrent de ces gestes et préfèrent consulter les cabinets libéraux qui sont mieux équipés en matière de radiographie. Et cela réduit le nombre de patients disponible pour la formation des étudiants.

Un autre facteur est inclus, quand la mauvaise gestion voir le manque de réalisme chez des encadreurs se traduit dans la mise des protocoles de gestion des séances.
Ce dernier a été observé dans les services de Parodontologie, ou les étudiants doivent faire pour chaque patient (qui vient généralement pour un détartrage) peu importe le motif de consultation, un examen clinique complet suivi d'une présentation du cas à l'encadreur avant d'entamer le plan thérapeutique. Et puisque le temps est réduit (2h par semaine voir par 2 semaine), la présentation peut se retarder jusqu'à la troisième rencontre avec le patient. Ce qui cause des problèmes pour le patient, qui est attaché avec le meme étudiant qui passe au fauteuil une fois par 2 semaines donc la présentation aura lieu à un mois après la première rencontre. Cela oblige les patients la plupart du temps à fuire vers les cabinets libéraux qui réalisent les soins en une seule séance.
Cette fuite va laisser l'étudiant seul avec des fiches cliniques orphelines, après avoir perdu le temps du stage sans avoir un nombre acceptable de cas validés.

Et le facteur qui a le plus d'impact, est la répartition injuste des stages d'internat. Certains départements offrent le choix de postes (limités par ordre de mérite à base de la moyenne du cursus) de stage dans 3 voir 2 services uniquement pour chaque étudiant. Le problème est que chaque service peut recevoir uniquement vers le quart ou le tier de la promotion, ce qui oblige l'étudiant à choisir des services dans lesquels il va s'approfondir et négliger le reste.
Pour les services négligés il n'aura que les bases superficielles acquises lors des séances de TP durant le stade pré-interne. Mais puisque le choix est par ordre de mérite à base du cursus, les étudiants majorants vont choisir les services les plus importants (sois selon ceux qui constituent la majorité des actes quotidiens du dentiste : Les soins dentaires "OCE" et La chirurgie exodontiques "Pathologie". Ou bien selon les services dont les encadreurs sont plus favorables).
Alors que les étudiants désaventageux seront obligés de choisir des services les moins favorables (sois qui sont rarement pratiqués au quotidien comme la prothèse ou l'ODF qui est souvent pratiqués par les spécialistes. Ou bien les services malgérés ou malorganisés).
Ce qui influence négativement la formation.

Le plus pire de tous cela, est le mauvais esprit compétitif de certains étudiants, ces derniers sont ceux qui refusent généralement l'entre-aide. Comme le refus de céder les nouveaux patients pour leurs collègues qui sont en détresse (qui on un nombre manquent de cas validés), ou qui trouve l'accès aux sections vides de la clinique (un service qui ferme ses portes tot alors que le service voisin est en fonction, les étudiants de celui-ci vont accéder au service fermé).
Souvent ces mauvais étudiants sont des majorants, qui achèvent rapidement leurs cas et font la compétition sur les nouveaux patients avec les étudiants retardés. Ce qui résulte à des étudiants majorants avec beaucoup de cas et des étudiants avec un nombre réduit de cas (et l'enseignant sera au coté des majorants et va punir le reste).



Devant ce contraintes, on propose quelques solutions :
  • Travaillez d'une manière rapide pour profiter au maximum de la séance
  • Gagnez du temps lors du remplissage des fiches cliniques en utilisant des abréviations pour les compléter après, ou utilisez des formulaires pret à remplir
  • Partagez la séance entre le binome (1h par étudiant), afin de réduire l'intervalle entre les séances de soin pour le patient
  • Demandez toujours l'utilisation des fauteuils qui sont dans les salles fermées (selon leurs horaires de travail)
  • Optez pour des stages chez les cabinets libéraux pour s'améliorer et acquérir de l'experience et avoir un temps supplémentaire